Qu’elle soit paralysante ou juste génante la peur accompagne l’humain de sa naissance à sa mort. C’est ainsi que dès sa venue au monde le nourrisson manifeste sa peur d’être séparé de sa mère par des pleurs, et qu’arrivé à l’âge adulte nous redoutons la mort. La peur apparait comme la manifestation évidente de nos limites, la limite de sa personne pour l’enfant, la limite de la vie pour la personne agée.
Freud a classé les peurs en deux catégories, avec d’un coté les phobies, peurs inadéquates provoquant des souffrances importantes et une paralysie empéchant de vivre sa vie pleinement et les « vraies peurs » ou peurs constructives qui permettent par exemple de prendre la fuite lors d’un danger imminent. Si la deuxiéme catégorie est bénéfique pour l’homme et lui permet de se protéger et d’avancer, la première irrationnelle et incontrolable gâche souvent la vie de celui qui la subit pouvant interférer dans sa sphère privée ou professionnelle.
Dès lors comment reconnaitre une peur d’une phobie ?
La peur fait partie des « émotions de base » nécessaires de Paul Ekman permettant de se protéger et de protéger les autres face à une situation réelle dans un contexte particulier et momentanné. Elle va solliciter votre capacité de raisonnement afin de trouver des solutions cohérentes à la situation. Certaines peurs comme le trac, bien gérées, peuvent même être constructives. Au contraire la phobie provoquera chez vous l’évitement de la situation anxiogène. Au lieu de l’affronter la seule solution semblant viable pour une personne phobique sera l’évitement et l’impossibilite répétitive et persistante de faire face à son problème.
Pourquoi affonter sa phobie ?
La phobie, par la génération d’une réaction disproportionnée face à des réalités objectives, va empécher la personne dans son quotidien. En effet, en étant terrorisé par des choses qui en soi n’ont rien de dangereux on peut se mettre en position défavorable à notre bien être, voir même en réel danger. Les manifestations de ce trouble peuvent etre physiques (augmentation du rythme cardiaque, transpiration excessive, palpitations, nausées, malaises…) et psychologiques (angoisses d’anticipation pouvant mener à des situations d’évitements supplémentaires de toutes circontances pouvant elle même mener à la situation phobique). La peur devenue excessive pertubera alors la vie quotidienne et il devient nécessaire de traiter cette phobie.
Dans les cas les plus installés, la phobie sera classée dans les troubles de l’anxiété génant la vie sociale, familiale et professionnelle. Dans ce cas l’intervention d’un professionnel médical sera nécessaire.
Heureusement toutes les phobies ne génèrent pas de graves perturbations de la vie quotidienne dès leur apparition. Ainsi la peur de prendre l’avion (aérophobie), la peur de vomir (eumétophobie), la peur d’un animal (arachnophobie, cynophobie…) pourront à leurs apparitions être compensées par une stratégie d’évitement. Mais avec l’expérience et le temps cette stratégie primaire d’évitement risque de montrer ses limites. Elle témoignera alors de son insuffisance et pourra mener elle même à une nouvelle phobie, donc à une nouvelle stratégie d’évitement. D’où l’importance de traiter la phobie dès son apparition.
Par exemple : Jeanne souffre d’eumétophobie (phobie de vomir). Au début elle éliminera de son alimentation tous les aliments ayant été susceptibles de l’avoir dèjà rendu malade ou les aliments sensibles. Puis en période hivernale elle arrètera de prendre les transports en commun de peur d’attraper une maladie saisonnière de type gastro entérite car pouvant elle même avoir pour symptomes des vomissements. Elle évitera aussi de se rendre chez le médecin, voyant les autres patients comme des porteurs potentiels d’un virus pouvant provoquer chez elle ce qui l’effraie. Par son comportement anticipatif d’évitement de sa phobie, Jeanne en ne consultant plus se met en danger réél.
Et la sophrologie dans tout ça ?
La sophrologie par des exercices de tensions et relachements musculaires accompagnés de respiration , mènera à des états de détente permettant de prendre le recul nécessaires sur ses phobies et d’en identifier les causes. Dés lors par l’usage de vos ressources personnelles positives pendant les visualisations, cette pratique vous permettra de progressivement y faire face en substituant vos appréhensions irraisonnées par un état de détente complet permettant de calmer vos peurs.
Dès l’apparition de vos premiers symptomes phobiques, ou en cas de phobie canalysée je vous acceuille dans mon cabinet à Nice, situé au 15 rue tonduti de l’escarène pour vous aider à apprivoiser vos ressentis et maitriser vos comportements associés.*
*La sophrologie est une technique complémentaire non médicale qui ne saurait se susbtituer à un traitement.
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